La valse des timides
Par Jocelyne Hébert
collaboration spéciale, Canöé divertissement, 19 mars 2008
Le deuxième roman de Nathalène Armand, La valse des timides, m’a ravie tout autant que son premier, Le bonheur rend sourd.
L’auteure, de sa plume intelligente et directe, teintée de sensualité et d’humour mordant, nous entraîne dans un voyage au centre du coeur. Trois personnages, deux femmes et un homme, vivent des émotions intenses provoquées par trois jours de canicule. À chacun sa réalité, à chacun sa solitude et ses difficultés. Les trois personnages sont à bout de souffle… à bout de vie. Ils étouffent et se battent pour naître… enfin. Les pas sont incertains, la valse est menée au rythme de leurs perpétuelles hesitations.Leur vies’ecoule lentement, comme la sueur de leurs pores. Trois captivantes nouvelles que l’on peut lire dans l’ordre qui nous plaît. La lecture terminée, Adeline, Yuki et Louis sortent difficilement de notre cour et de notre tête. Une réflexion se poursuit longtemps après la fermeture du livre…