« Et dans ce silence, toute ma vie contenue, le poids des échecs et des rendez-vous manqués bien souvent avec moi-même. »
La valse des timides, p .90
« Le violoncelle gisait sur le sol comme une baleine échouée. »
Le bonheur rend sourd, p .36
« Dans ma forêt aux fantômes, chaque étoile est un ancêtre. Emmuré. Au fil des morts, je me tricote. Aiguilles au ventre. »
Kosmos, p .75
« Que m’arrivait-il? Je ne me reconnaissais plus et pourtant, il me semblait n’avoir jamais été aussi moi qu’en ce jour de mensonge, comme si une porte s’était enfin ouverte. »
Adeline, La valse des timides, p .68
« Ils s’étaient choisis et cela leur suffisait pour s’appartenir. »
Le bonheur rend sourd, p .55
« Chaque jour, grâce au drapeau planté dans le terrain du voisin, je me souviens du pays habité. Écrire me permet de m’inscrire géographiquement, sans bruit. Sans déranger. »
Kosmos, p .37
« Même nue, il faisait aussi chaud. Dehors, le noir. Pas même le son d’un cricket ou d’une chatte en chaleur. Le silence. Et dans ce silence, toute ma vie contenue, le poids des échecs et des rendez-vous manqués bien souvent avec moi-même. »
La valse des timides, p .90
« Il était temps de rentrer, une maison vide l’attendait. »
Le bonheur rend sourd, p .65
« Certains jours, respirer m’occupe entièrement. »
Kosmos, p .53
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